En 2024, nous sommes partis.

sur les chemins, avec Philippe et Colin

Une aventure humaine

Sur les pas de stevenson.

Philippe se dévoile:
« Si j’étais… je serais… »

  • Un plat ? Une salade de doucette
  • Un arbre ? Un olivier
  • Une couleur ? Le bleu
  • Un sentiment ? Le bien-être
  • Un rêve ? Redonner goût à la vie à Colin

Colin se prête au jeu:
« 
Si j’étais… je serais… »

  • Un plat ? Les pâtes au pesto
  • Un arbre ? Le chêne
  • Une couleur ? Le bleu
  • Un sentiment ? La tranquilité
  • Un rêve ? Avoir un rêve

Il était une fois…

C’est l’histoire de la rencontre entre Philippe Risler, menuisier-ébéniste au pied du Chasseral et Colin, son apprenti. 

Philippe est un passionné : il vibre pour son métier, pour la nature et les arbres. C’est aussi un mordu de montagne et de trail. Dans sa carrière, il a formé plus d’une vingtaine d’apprentis, dont Colin, avec qui il travaille actuellement. « C’est mon dernier apprenti avant de prendre ma retraite » explique Philippe, les yeux brillants. Il en est très fier : Colin est un étudiant extrêmement studieux et appliqué, son inventivité et sa rigueur lui permettront même de réussir ses examens avec brio. 

Cependant Colin n’a pas le goût de son métier, ni même le goût de la vie. Durant sa dernière année d’études 23-24, il est touché par une maladie muette et insidieuse contre laquelle il se bat au quotidien : la dépression (ndlr : trouble mental, caractérisé entre autres par la tristesse, la fatigue, la perte d’intérêt ou de plaisir, des troubles du sommeil). C’est un combat, non seulement pour avancer dans la vie de tous les jours, mais aussi contre soi-même avec, comme il le décrit si bien : « Ce bazar dans ma tête… ». 

Frustré de ressentir la douleur de son compagnon de travail et de ne rien pouvoir faire face au désarroi dans lequel il se trouve, Philippe décide de lui remettre des étoiles dans les yeux par un moyen pour le moins… original !

Il ferme boutique une paire de semaines et invite Colin à partir à la découverte du monde et de son monde intérieur sur le Chemin de Stevenson.

La nature sauvage des Cévennes est le cadeau du maître à son élève ! Ils enfilent donc leurs chaussures de marche pour ce périple à pied de presque 260 km du 17 au 26 juin 2024.

Grâce à ce parcours riche en émotions et en connexion à la nature, Colin profite au maximum des bienfaits et de la beauté des paysages verts et montagneux des Cévennes.

« Je n’ai jamais vu Colin aussi joyeux et fier de ses capacités physiques à l’effort : des étapes de plus de 30 km… Je suis très fier de Colin » dit Philippe, son patron.

Mais le clap de fin de ce cheminement de deux semaines ne signifie pas la fin de l’aventure humaine … bien au contraire ! C’est le début d’une quête pour Colin, qui a terminé son apprentissage et saute à pieds joints dans une nouvelle étape de sa vie professionnelle.

Découvrez leurs aventures dans les deux épisodes ci-dessous de Rêveillons-nous!

rêveillons-nous! partie 1

rêveillons-nous! partie 2

un périple soutenu

fonds levés et autres chiffres.

Dans sa générosité, Philippe a souhaité solliciter des donations en faveur de la Fondation Homme et Nature dont il est convaincu des actions et des valeurs.

de fonds levés

par donateur.trice en moyenne

douches prises

kgs transportés sur le dos

donateurs

kms parcourus

étapes

chocolats dévorés

cloques aux pieds

paires de chaussettes

belles rencontres


« Que ce chemin t’apporte la clé de ton énigme
et du soleil dans ton cœur, que tu mérites tant,
cher Colin ! »

Ton patron, Philippe

Le saviez-vous ?

le chemin de stevenson.

« Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage.
L’essentiel est de bouger ; d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, et de sentir sous ses pieds le granit terrestre avec, par endroits, le coupant du silex.”   

Robert Louis Stevenson

Robert Louis Stevenson, randonneur d’avant-garde !

Le 22 septembre 1878, le jeune écrivain écossais Robert Louis Stevenson part à pied du Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) avec l’ânesse modestine. 12 jours, 220 km et beaucoup d’aventures plus tard, il arrive à Saint-Jean-du-Gard.

Son objectif était double : oublier le retour en Amérique de la belle Fanny Osbourne (qu’il épousera finalement quelques années plus tard) et aller à la rencontre du pays des camisards…

Son journal de route fut publié en 1879 sous le titre de Voyage avec un âne dans les Cévennes et précéda de quelques années ses œuvres les plus connues: L’­île au trésor et Le cas étrange de Dr Jekyll et de Mr Hyde.

Cet ouvrage a permis de retracer son itinéraire, devenu le Chemin de Stevenson (GR®70) qui offre aux randonneurs la possibilité de suivre les traces de cet aventurier écossais amoureux de la France.